Je vous préviens, les paysages sont magnifiques ! Je vais essayer de faire des commentaires informatifs, mais je n’ai pris aucune note et ça remonte déjà. Je dis informatif plutôt que plaintif car ça n’a pas été évident la vie de groupe. Je tiens décidément beaucoup ma liberté et mon indépendance. Je me suis dis que c’était mon dernier voyage organisé.
Day 1 : Road and Arkaroo Rock
Départ à 6h de l’hôtel. Je suis un peu à la bourre mais ça va. On a fait de la route toute la journée. On s’est arrêté pour manger à Quorn. Ensuite on a visité le site de Arkaroo Rock- un canyon sacré, avec des peintures aborigènes et une vue remarquable vers les Flinders Ranges.
Les Flinders Rangers au loin..
Le soir on s’est arrêté dans un bel endroit en bordure du Flinders Ranges National Park, à Arkapena. C’est là qu’on a fait le feu et installé le camp.
Le 4*4 qui nous a accompagné. Le + c’est qu’on roulait au gaz
Petite vue depuis les collines environnantes, joli !
Première nuit sous les étoiles. J’avais envie de m’écarter du groupe et de profiter seule des étoiles, mais il y avait tellement d’arbres que ma place d’origine s’y prêtait mieux. C’est chouette d’être au chaud, de sentir un léger vent frais sur le visage, en écoutant une douce musique, se laisser bercer par le vent… et regardant les étoiles… les étoiles filantes..
Day 2 : Flinders Rangers National Park and Wilpena Pound
Les Flinders Rangers sont une chaine de montagnes situées à 400km au Nord d’Adelaide. Wilpena pound en est un des paysages les plus caractéristiques : c’est un amphithéatre naturel de 80 km². On y trouve le Pic Mary. Le Parc National protège l’ensemble.
En se rendant dans le parc, on a déjà croisé des kangourous.
Aroona
En 1851 Aroona est établie comme station d’élevage de moutons dans Wilpena Pound. La maison qui abritait la famille a depuis été restaurée. Depuis le Parc National protège toute cette zone de l’élevage de moutons qui a été très dévastateur. 80 ans après, les arbres commencent juste à recouvrir l’ensemble.
Les fruits de cet arbre servent à faire une mixture de couleur rouge que les aborigènes nous ont servis à l’apéro avec du pain et de la crême fraiche. Il faut encore que je retrouve les noms..
On s’est proméné toute la matinée dans le parc. J’ai beaucoup discuté de la flore notre guide Wayne, qui s’y connait vraiment pas mal. J’apprends à reconnaitre les espèces endémiques des autres qui ont importées par les colons pour nourrir leurs moutons, mais qu’on n’arrive pas à erradiquer maintenant.
Une jolie fleur sauvage
Un Goanna
Je crois que ce doux animal, zen et en pleine forme était un Goanna. Les écailles au bout de sa queue étaient très fermes (comparer avec la carapace d’une tortue). Les animaux sauvages qu’on a croisé étaient d’ailleurs tous en pleine santé. Ils ont suffisamment à manger. Je pense qu’ils sont aussi bien protégés dans les parcs.
On reprend la voiture, et on s’arrête au Hucks Lookout :
Le Yellow-footed Rock-wallaby a une queue rayée plus longue que celle du kangaroo, et les pattes avant plus hautes. Il appartient aussi à la famille des marsupiaux et vit dans les rochers principalement. On arrive seulement à le voir quand il saute cars son camouflage est très efficace.
Un Chêne magnifique (oak)
L’écorce (the bark) est magnifique… On dirait qu’elle est composée d’une multitude de feuilles de papier
Le soir, on est arrivé dans le village Iga Warta, un village aborigène Adnyamathanha. Ils sont habitués à recevoir des touristes. Ils vivent du tourisme. C’était très chouette. Ils nous ont fait un feu, on a mangé du pain délicieux fait maison et cuit dans les cendres, chanté des chansons, et dansé autour du feu. C’était beau, c’était bon. On a fait la connaissance de Terry. Il pleuvait encore ce soir là, et ça a même tourné à l’orage. On a dormi dans nos swags sous un abri de bois. Le lendemain réveil 6h.
Day 3 : sur la route de Coober Pedy
Au réveil, Terry voulait nous faire partager l’Amour que les aborigènes ont par rapport à la Terre qui les entoure. Ils sont reliés au sol par quelque chose de très fort que nous occidentaux ne pouvons plus avoir à cause de l’asphalte de nos villes.
***********A ce propos, Terry m’a raconté lorsque je suis retournée dans le village, que les aborigènes ont une cérémonie importante qui suit la naissance. Ils enterrent le cordon ombilical, il le rendent à « mother Earth » qui leur a donné vie. Je trouve cet acte symbolique très important. Ils sont relié à la Terre. Peut être est-est aussi pour ça qu’ils n’ont pas la même vision que nous de la mort, la mort qui est une mise à terre première pour nous,, pour eux elle a déjà eu lieu une fois. Les aborigènes croient en la réincarnation, et respectent donc toute forme de vie quelle qu’elle soit***************
Il s’est passé quelque chose de très fort lors de cette « cérémonie matinale ». Invitation à aimer ce(ux) qui nous entourent.
Terry et moi ! Avec 5 couleurs appelées Ochres sur le visage, rouge (la mère Terre, le sol), jaune (spiritualité), blanc (pureté), violet, (nettoyage) et rose.
Leurs terres contient des pigments naturels très prisées. Ils ont su les protéger d’une exploitation incontrôlée.
Joli bardage naturel
sur la gauche La cabine de téléphone, sur la droite le Hall d’exposition. Nous devons déjà partir. On n’a pas eu le temps de bien s’imprégner de leur essence je trouve. J’envisage de peut être y revenir. Du moins j’ai bien pris les contacts si besoin.
On remonte dans le 4*4, et peu de temps après on arrive chez ce type génial! On est accueilli par son chien. Joyeux. On est à Lyndhurst
Il prône la libération du peuple Australien en remplaçant le drapeau anglais par le drapeau aborigène. C’est vrai que ca serait plus logique.
Ce sculpteur original taille dans la pierre de talc. C’est la poudre qu’on voit sur le sol. Comme on voit , il a pas mal bossé et il n’aime pas trop le ménage..
Ce qu’il fait est chouette, le cadre génial..
Et son analyse des noms des pays impressionnant. Je ne saurais pas la refaire, encore moins en anglais. Il fait la même chose avec n’importe quel nom propre.
Quoi qu’il en soit, Adélaïde, veut dire « sauve le futur », je suis très flattée !(et lui très étonné que je m’appelle comme ça)
D’après ce que j’ai compris : A(=à=direction, aller vers) D (=soleil levant de l’horizon=futur) el(the) – aide(=help)
aide à aller vers un futur au soleil levant
Ecoutez-moi quand je parle d’écologie nom de Dieu !!
Sa super machine à laver le linge, qui fonctionne soit à l’éolienne si il y a du vent, soit à la force de nos jambes. Pas con, ménage et sport en mm tps. Ca prend un peu de place mais bon.. C’est écolo ! Alors c’est bien !
On est sur la route de l’ancien Ghan, train qui reliait Alice Spring à Adelaide. Il fonctionnait à la vapeur, donc tout au long du chemin de fer se trouvaient des réservoirs d’eau en hauteur pour faire le plein. Ils se remplissaient grâce aux éoliennes. Très pratique car c’est dur de se connecter au réseau électrique dans le désert. Ce chemin est la route d’Oodnadata, mais là on est juste arrivés à Marree.
Marree est situé à l’intersection entre le Birdsville track et le Ooddanata track.
Une ancienne locomotive du Ghan, à vendre..
Un lieu de culte aborigène.
Juste une maison..
Là on est dans un endroit génial. C’est un parc « squatté », non légal, qui a été créé par des manifestants contre l’établissement de la décharge nuclaire sur le site de woomera. Ce qu’ils ont fait est génial, à l’échelle du désert : ici c’est 2 carlingues d’avion. Tout y est symbolique et fait du bruit.
Relatif au futur, aux enfants, à la connaissance, à l’espace.
Mais il a fait du bruit pour de vrai !
Ce site a été à la une des médias une fois, juste parce que la première ligne de manifestants étaient des femmes nues avec des enfants nus. Cela a attiré foule de curieux, des hélicoptères avec toutes les chaines de TV et les journaux.. Ca me donne des idées pour Greenpeace.. !! _j’rigole qd mm
Mais ce n’est pas drôle du tout car c’est une décharge nucléaire à ciel ouvert, de l’espace encore prit aux indigène, sans respect encore une fois. Bref c’est affreux.
Apocalyptique.
Je me suis bien éclatée à faire du bruit avec tout ce barzing en tous cas !!! Je sais pas si Sarko m’aura entendue…
« Earth dream 2008″ pour ceux qui n’arrivent pas à lire…
Ce bus je l’ai trouvé vraiment top.
Surtout ce qu’il y a dedans, pleins de bouquins de sciences, de philosophie, de questions existentielles, de biologie, de logique, de maths, d’histoire pour enfants, de sexologie, sociologie, bref, tout ce qui a attrait de près ou de loin à la Vie..
PS : « Hover » veut dire lévitation… Le message c’est d’aller vers un monde meilleur ?
Encore l’ancien Ghan. Maintenant, le bois est ramassé et sert à faire des feux pour les touristes en vadrouille comme nous. Car le bois il n’y en a pas partout. Il faut savoir le prendre en quantité suffisante pour ne pas être à court de bois. Des fois c’est interdit aussi d’entrer dans les parcs naturels avec du bois. Il faut alors le décharger quelque part, on espérant que personne ne viendra le chipper pendant ce temps.
Là c’est le lac que je voulais à tout prix voir : le lac Eyre. Vous me direz : « il est où ? » Je vous répondrais « on ne le voit pas! » en fait c’est la ligne plus claire à l’horizon, et c’est uniquement le lac sud. Il est souvent vide, car il est surrelevé par rapport au lac Nord. Ces deux lacs communiquent entre eux par un canal naturel. Le lac sud se remplit seulement lorsque le lac nord est plein. Lors de fortes pluies. Mais là on est quand même à quelques kilomètres du lac sud presque vide… L’ensemble des deux lacs fait la taille de la Hollande à peu près..
Hihi ca rigole. C’est juste un cliché
Ca c’est très joli aussi.
Là je suis tombée pour de vrai !
La fin de journée approche…
Encore un endroit avec réservoir d’eau.. et Habitation..
Non ce n’est pas Uluru au loin. Juste une butte.
La mort est toujours dure à voir. Même avec un beau coucher de soleil. J’en ai encore des frissons d’avoir trouvé cet animal. C’est la Nature.
Pendant tout ce temps, les autres installent le camp ! Sortir les boites, les chaises pliantes, les marmittes. L’important pour moi c’est les photos, la bière et mon lit !
Le soleil n’est pas encore couché !
Alors je mitraille : là vous voyez enfin ce qu’est un swag. Il faut y faire très attention. Car on dort dedans tous les jours. Il doit rester bien sec. Etre bien roulé. C’est super je trouve. Il parait que ca flotte en cas de forte pluie. Ca coupe le vent. On peut même mettre un rabbat sur sa tête. Ca protège aussi des insectes et c’est cool.
Parfait on dormait en sachant qu’il y avait des serpents, des scorpions dans le coin.. Arghhhht ! J’avoue que ces nuits là je dormais pas top. Surtout une nuit, où il y avait du vent dans le arbres et une belle lune…
Encore un feu ! Ce soir là on a parlé des étoiles. Cool
Day 4 :
Les mouches, au réveil ! A croire qu’on pue ! (Pas possible, vu la quantité de douche qu’on a prises réellement dans le désert). C’est juste qu’il y en a vraiment beaucoup.
Au rayon philosophie, de ce voyage, j’aurais appris que même au fin fond du désert, sur cette terre tu n’es jamais tranquille même quand tu es seul, tu ne peux pas écouter le silence… Il y a toujours 3 mouches pour te tourner autour du nez, d’une oreille et d’un oeil… Belle leçon non ?! Jamais moyen !
*******pendant mon excursion seule dans le Painted desert, lorsque j’ai fait un dessin****
Un stop dans le café bar hostel garage station service de Copley
C’est vite le désert !
On the Oodnadata track !
About 40 kilometres from Marree you will came across the Dog Fence – the longest fence in the world. The 5,300 kilometre Dog Fence separates the rich sheep-growing areas in the south from the dingoes of central Australia.
En arrivant sur Coober Pedy, des monts dans lesquels se cachent des maisons
La majeure partie des habitants habite sous terre. La chaleur est insoutenable l’été et peut monter jusque 55°C. Sous terre, la température reste aux alentours de 22, 25°C. Ils font aussi des cheminées pour évacuer naturellement l’air chaud et éclairer. Seules les personnes claustro habite sur terre.
Je suis passée par le toit moi !
Une des seules église troglodyte au monde…
Le vaisseau spacial de Mad Max est toujours là à Coober Pedy… !
Les monts crées suite à l’extraction d’opales
Par contre, nous n’avons pas pus prendre la route que nous devions prendre pour approcher le désert de Simpson. La route était fermée à cause des inondations, suite à de violents orages. On a donc posé nos swags pas très loin, dans le Painted Désert.
Et voilà l’endroit que j’ai préféré de mon voyage : « the painted desert »
Le coucher de soleil
Encore un joli feu
Et des étoiles à perte de vue
Day 5 : Sur la route d’Uluru
Le lendemain, nous avons donc prit route en direction du fameux Uluru. Histoire d’agrémenter un peu le voyage, nous avons décidé de prendre une piste qui longe une réserve aborigène. Il nous était formellement interdis d’y entrer d’ailleurs : nous devions rester sur la piste uniquement.
Des chevaux qu’on a croisé sur la route.
Une éolienne de pompage de l’eau
Et la fameuse piste qui a achevé mon mal de dos terrible
Des vaches sauvages qui se baladent…Ca arrive souvent. J’en avais d’ailleurs entendus quand j’étais seule dans le Painted Desert.
Les fourmis se protègent des inondations en surélevant l’entrée de leur fourmilière avec des herbes séchées.
Le branchage des arbres n’est pas comme chez nous : en cas de pluie, l’eau a tendance à ruisseller sur le tronc plutôt que d’être répartie autour de l’arbre. Ici la pluie est très rare, la plante ne doit pas en perdre une goutte.
Non, ce n’est pas Uluru, mais ça y ressemble. En tous cas, ce rocher n’est pas sacré.
Vers 17h on est arrivé dans le complexe touristique situé à quelques kilomètres d’Uluru. J’en ai profité pour filer faire du yoga dans les dunes. Génial de faire son yoga face à Uluru et rien de tel pour mon mal de dos : ça m’a remis d’applomb.
Day 6 : Uluru (ou Ayers Rock, c’est la même chose)
Mais d’abord, comment s’est formé Uluru ?! Voici une coupe géologique pour vous permettre de comprendre :
On le décrit souvent comme un monolithe, mais il est en fait la partie émergée d’une formation rocheuse du sous-sol dégagée du sol par l’érosion. Il est plus approprié, du point de vue géologique, d’y voir un inselberg, une « montagne-île ».
Ce monolithe est vieux de plus de 400 millions d’années, à cette époque la région était recouverte de montagnes rocheuses et sableuses, Uluru était l’une d’elles et s’élevait alors beaucoup plus haut qu’aujourd’hui. Au fil du temps, du vent et de l’érosion, les montagnes sont devenues des dunes de plus en plus basses, leur sable dégringolant et élevant le niveau du sol. À cela se sont ajoutées de fortes inondations : les eaux ont poli, enseveli sous le sable, puis en se retirant ont modelé ces paysages. Seul Uluru émerge aujourd’hui, bien que les deux-tiers de ce rocher soient cachés sous le sable.
Uluru est connu pour sa capacité à changer de couleur en fonction du jour et de l’heure. Il est composé de grès incrusté de minéraux comme les feldspath et de particules de fer oxydées qui lui donnent sa fameuse couleur rouille à l’aurore et au crépuscule.
C’est le deuxième plus grand inselberg au monde.
Merci Wikipédia !
Donc réveil pas trop tôt pour une fois, vers 7 heures, quel bonheur ! En route pour 3 heures de marche.
Uluru est un rocher sacré pour les aborigènes : il contient des sources, des mares, des cavernes et des peintures rupestres. Il se situe plus exactement dans le Parc Nationel d’Uluru – Kata Tjuta. Il a une hauteur de 348 mètres et un périmètre de 9,4 km. Il fait 2,5 km de long.
Un abri, composé d’une structure bois, quelques poutres, puis d’un nid d’abeille, une feutrine perforée verte, puis d’herbes séchées qui recouvrent le tout. Réussi. J’ai testé, en plus du soleil, ça protège de la pluie..
J’ai profité de cette balade pour faire quelques croquis des parties sacrées que l’on n’a pas le droit de photographier, entre deux pluies..
Sur cette photo on voit bien que les branchages ne sont pas comme chez nous.
FAUNE :
Quarante-six espèces de mammifères indigènes vivaient dans la région d’Uluru il y a quelques dizaines d’années. Les derniers contrôles indiquent qu’il en reste vingt-et-une. Des essais de réintroduction sont en cours pour des espèces disparues localement.
FLORE :
La flore du Parc national d’Uluru – Kata Tjuta constitue la plus grande partie des plantes trouvées au centre de l’Australie. Nombre d’entre elles sont rares et ne poussent que dans le parc ou dans son voisinage.
La croissance et la reproduction de la flore du parc est dépendante des pluies qui sont très irrégulières. Quelques plantes sont capables de résister au feu et quelques-unes d’entre elles en sont dépendantes pour se reproduire.Les plantes jouent un rôle important dans les légendes aborigènes et beaucoup de plantes sont associées à des ancêtres.
Il y a plusieurs espèces de plantes menacées dans le parc. La plupart d’entre elles ne poussent que dans les zones humides à la base des rochers, celles qui sont piétinées par les visiteurs.
Depuis l’arrivée des européens, 34 plantes exotiques ont été introduites dans le parc ce qui représente 6.4% de la totalité de la flore du parc. Certaines ont été introduites pour réhabiliter des zones abimées par l’érosion. C’est l’espèce la plus envahissante du parc qui a tendance à coloniser toutes les zones un peu humides. D’autres espèces ont été importées accidentellement par les véhicules ou les visiteurs.
Une spéciale dédicasse pour toi, Aurel !
Et là une spéciale dédicasse pour Mamie ! Une photo de moi à Uluru
Au loin, Kata Tjuta..
Ce soir là, on est resté pas mal de temps dans le parc pour apprécier l’orage de dingue qu’on voyait à l’horizon. Il y avait des éclairs partout. Et le soir, c’était pour nous. Je n’ai pas vraiment dormi cette nuit là, car on dormait sous un abri métallique, et l’orage était juste au-dessus de nous..
Day 7 : Kata Tjuta (appelé aussi les Monts Olga)
Mais avant la visite des Monts Olga, réveil à 4 heures, pour aller voir le lever de soleil sur Uluru.. Au sec cette fois.
Un dingo, c’est un chien sauvage d’Australie. Il est bien sûr interdit de les nourrir, comme tous les animaux sauvages.
Les Monts Olga :
Les Monts Olga, du nom d’un politicien à l’époque des premiers découvreurs blancs, sont un groupe de rochers. L’ensemble est composé de 36 dômes rouges de grès étendus sur une superficie de 35 kilomètres carrés. Le mont Olga, le plus haut, mesure 546m au dessus du désert…donc plus haut que Uluru (348m) ! …soit 1072 m au dessus de la mer.
Kata Tjuta, signifie « beaucoup de têtes ». Selon les Aborigènes, cette collection de rochers seraient des géants pétrifiés.
A l’origine, les Monts étaient un bloc de pierre unique. Au cours de millions d’années, elle s’est érodée et ressemble à de gigantesques crânes sortant soudain de la plaine.
La « Valley of the Winds » est une vallée au coeur des Olgas, oú une végétation clairsemée parvient à subsister.
Soy yo ! Là on était juste au Lookout..
Et là, la marche commence. (Le sentier offre un circuit de 8 km entre les monts.)
Je n’avais pas mangé depuis la veille à midi… C’était des saucisses dégue.. Mais ça s’est très bien passé ! L’important avant tout, c’est de boire beaucoup : il faut boire 1 litre d’eau par heure, car on perd beaucoup d’eau en marchant. Ne pas boire assez donne des vomissements, mal de tête.. Bref, à éviter.. !
On dirait un sexe féminin, non?
Et là une happy face !
Là je m’étais arrêtée pour faire un croquis.. cool !
La vallée des vents
Après midi de route… Vers Kings Canyon.
Arrivé non loin le soir, c’est cool de se poser. J’ai vraiment faim cette fois !
Mais à peine sortis de la voiture : première recommandation : mettez des chaussures fermées, ici c’est pleins de scorpions ! Ok ! On n’en a pas vu, mais j’ai vu un horrible insecte que je n’aurais pas aimé avoir dans mon sac de couchage, beurk ! Mais il n’était pas mortel, juste agressif. Les scorpions non plus pas mortel car trop petits soit disant..
OUF! Mais j’ai qd même eu du mal à dormir !
Day 8 : Kings Canyon
Kings Canyon s’élève jusque 300 m !
L’ascension en a essoufflé plus d’un ! Mais après une fois qu’on est en haut ça reste assez plat, donc très facile. Les points un peu blancs au milieu de la photo c’est un parking.
Et oui le soleil tape, il faut se protéger la tête.. !
Le jardin d’Eden. C’est vrai que ça fait cette impression de trouver de l’eau, des oiseaux, de l’air frais en plein milieu de tous ces cailloux !
A bearded dragon, très difficile à voir habituellement, mais je suis passée si près de lui que l’ai fait bouger. Il m’a fait un show de toutes les positions qu’il sait faire ! Très chouette surtout chouette qu’il ne se soit pas enfuis : il essayait plutôt de se camoufler.
Position crapaud
Position branche…
Je le trouve bien marrant en tous cas.
Un dernier panorama avant de reprendre la route, et des forces, bien sûr !
Le ciel se couvre à nouveau. On s’arrête un peu plus loin pour profiter des éclairs de dingue.
Et re des animaux sauvages : chevaux et chameaux. Ils trainent ensemble, c’est marrant. Mais notre approche les fait fuir séparemment.
D’autres chameaux..
Un âne cette fois !
La piste est bardée de ces lézards.. Il faut rouler prudemment, car souvent les animaux viennent glanner sur la route..
Ici on a ramassé du bois pour notre feu du soir.
Ca c’est la maison d’un aborigène millionnaire. Ca ne se voit pas, car il a distribué son argent à tous ceux qui le demandait. C’est ça la générosité des aborigènes. Et il est mort dans la pauvreté.
Le soir, on a fait un camp, tout juste le temps de sortir les tentes (la première fois) de déplier la bâche, et hop, re-orage de malade ! J’aime bien ces situation de stress où il faut savoir résister au vent, trouver des solutions avec les moyens directement disponibles. Et le feu, c’est la première fois que je m’en occupais. Chouette
Day 9 : Finke Gorge National Park, Ormiston gorge and Simpson Gap
Réveil fatigué, debout encore à 6 heures.
Dans le Finke Gorge National Park, se trouve Palm Valley, le seul endroit de ce coin de désert avec des palmiers. On y a fait une balade d’une heure.
Encore ce fameux Bearded Dragon
Cet insecte, je suis balaise de l’avoir vu, on dirait vraiment un brin d’herbe séché. C’est plutôt lui le balaise en fait
Ca ça a été encore importé par les Européens, et c’est du poison, pour tuer les autres animaux qu’on a importé.. Cercle sans fin.. C’est réellement un problème ici car le faune et la flore de l’Australie sont particulières. La cohabitation pas toujours évidente. Généralement, les espèces non désirées prolifèrent car elles n’ont pas de « prédateurs ».
On s’est arrêté pour apprécier l’orage
Puis à ce fameux Lookout
West McDonnell National Park : Ormiston gorge and Simpson Gap
Dernière ballade de 2 heure, encore un bel endroit !
On ne se rend pas compte de l’effet que ça fait d’être entre ces majestueux rochers.. C’est sensationnel ! Les couleurs magnifiques..
Endroit que j’ai noté dans ma mémoire…
Nous avons passé notre dernière nuit dans ce camp. Cette fois-ci, c’est des rigoles qu’on a fait pour dévier l’eau du sol, car on dormait par terre, et c’était trop galère de prendre les tentes pour qu’elle soient sèches le lendemain. On a réussi à dormir au sec.
Day 10 : Simpson Gap, Ornistom gorge et route vers Alice Spring
Sur la route …
The Simpson Gap ! Yeah, dernier arrêt avant Alice Spring !
Le fameux groupe au grand sourire. Merci Wayne pour la photo
Et voici Wayne tout seul en train de chercher un serpent pour la miss Sharon qui rêvait d’en voir un avant de partir d’Australi. Mission vaine! Pourtant, il a tout fait !
Ayé ! Je suis libre et de retour dans une ville…
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